Par Charles Milliard, Président-directeur général

Financé par le gouvernement du Québec et opéré par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), le programme Un emploi en sol québécois a adapté ses opérations aux nouvelles réalités liées à la COVID-19. Désormais, les entreprises et les personnes immigrantes participantes bénéficieront d’un accès à une plateforme virtuelle de maillage intelligent développé par l’entreprise québécoise Workland.

« Le précieux apport des personnes immigrantes constitue l’un des éléments de solutions pour répondre aux besoins en main-d’œuvre des entreprises, et ce, partout au Québec. La situation actuelle exige beaucoup de résilience de la part des organismes et des entreprises et je suis fier de constater que le programme Un emploi en sol québécois, qui a bénéficié de 3 M $ sur trois ans, jusqu’en 2021, ne fait pas exception. », a mentionné Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

« Grâce à ce système propulsé par l’intelligence artificielle, les employeurs des régions ciblées disposeront d’un accès à un bassin de nouveaux arrivants prêts à s’établir à l’extérieur de la région de Montréal afin de pourvoir leurs postes disponibles », a souligné Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

Pour les personnes immigrantes participantes, cette nouvelle plateforme favorisera l’acquisition d’un emploi à la hauteur de leurs compétences. À partir d’un algorithme de jumelage, elle permettra également d’identifier les candidats inscrits au programme disposant des caractéristiques requises pour pourvoir les postes disponibles. En conséquence, cet outil favorisera davantage le service de préqualification des candidatures offert aux employeurs participants dans le cadre du programme Un emploi en sol québécois.

Par ailleurs, la FCCQ a mis en place un système d’entrevues à distance afin que les candidats puissent avoir un premier contact avec leurs employeurs potentiels. Ainsi, chaque vendredi, une activité en ligne sera proposée pour mettre en relation les candidats et les employeurs sélectionnés. Des entretiens exploratoires de 15 minutes se dérouleront dans des salles virtuelles privées dans le but d’initier le processus de recrutement. Par la suite, les candidats retenus pourront poursuivre la procédure avec l’entreprise de façon autonome.

Grâce à un partenariat exclusif avec trois organismes de régionalisation rassemblés sous la bannière Emplois en région (PROMIS, Le Collectif et ALPA), les candidats pourront non seulement bénéficier d’un financement pour les aider à se déplacer individuellement sur les lieux de l’entreprise, mais aussi d’un accompagnement personnalisé afin de poursuivre leur parcours d’embauche et leur installation.

Puisqu’il est temporairement impossible d’organiser des activités et des déplacements de groupe en région, des vidéos de présentation d’acteurs locaux venant en aide aux personnes immigrantes seront réalisées et apporteront également de la visibilité aux services favorisant leur intégration. Enfin, ces vidéos mettront en lumière la réalité locale et diffuseront des témoignages de personnes immigrantes déjà installées en région.

« Les nouvelles réalités auxquelles font face les organisations nécessitent une grande capacité d’adaptation afin de maintenir leurs opérations. C’est ce que la FCCQ a réalisé en effectuant avec succès un pivot du programme Un emploi en sol québécois. La contribution des personnes immigrantes au développement économique du Québec est essentielle et nous voulons nous assurer que les entreprises situées en région bénéficient rapidement d’un accès à un bassin de candidats disponibles, afin de stimuler la relance économique », a conclu M. Milliard.

À propos du programme Un emploi en sol québécois

Le programme Un emploi en sol québécois a comme objectif de favoriser l’intégration des personnes immigrantes en emploi dans différentes régions du Québec. Appuyé par les chambres de commerce du réseau de la FCCQ, le déploiement des activités prévues au projet se fait en concertation avec les organismes communautaires spécialisés dans l’accompagnement des personnes immigrantes.